Nous avons ouvert une nouvelle rubrique pour publier les représentations artistiques de la chapelle :
Nous sommes à la recherche de toute nouvelle oeuvre, n’hésitez pas à nous contacter (contact@amis-chapelle-penvern.fr) si vous en possédez !
En feuilletant le livre d’or papier mis à disposition dans la chapelle on se retourne sur treize années de visites et d’impressions laissées par nos visiteurs. Les appréciations sont en diverses langues, français bien sûr, mais aussi allemand, néerlandais, breton…
Elles marquent la satisfaction de tous devant la découverte de ce trésor du patrimoine religieux breton. On trouve aussi d’émouvantes prières à Marie, Sainte patronne de Notre-Dame de Citeaux qui inspire souvent sa spiritualité aux visiteurs.
En voici quelques bonnes pages.
Nous avons désormais aussi un livre d’or numérique disponible ici :
La chapelle Notre-Dame de Citeaux figure en bonne place dans l’annuaire du Patrimoine des communes des Côtes-d’Armor (Collection Le Patrimoine des Communes de France – FLOHIC EDITIONS, mars 1998, page 832 du tome II).
Sous la photo de la Vierge à l’Enfant on peut lire :
Cette Vierge couronnée est aussi invoquée sous le vocable de Notre-Dame du Bon Secours. Son pardon, qui a lieu le dimanche de l’Ascension, fait encore l’objet d’une grande ferveur religieuse.
Des recherches historiques menées de façon continue par les membres de l’association ont permis de tracer l’histoire d’un vitrail créé par le maître-verrier Albert Échivard (1866-1939) pour la chapelle de Penvern. Son fils Maxime (1892-1914), lui aussi artiste verrier suivant des études aux Arts décoratifs, a été tué au cours de la bataille de la Somme en 1914 à 22 ans lors de la 1ère guerre mondiale. Albert va ensuite consacrer son oeuvre pour conserver la mémoire de son fils tombé au champs d’honneur, parmi tant d’autres.
Echivard représente son fils dans ses vitraux, mêlé à l’imagerie religieuse, pour maintenir l’image du fils défunt. L’un d’eux est posé dans la chapelle de Penvern sur lequel le visage de Maxime est représenté entre les deux donatrices, Élisabeth de Belgique et Marie de Roumanie. Maxime avait visité Penvern au début des années 1910.
En 1923, Albert réalise le premier vitrail spécifiquement consacré à la mémoire de son fils. C’est dans une petite chapelle de Trébeurden, dans le hameau de Penvern (Côtes d’Armor) qu’est posé ce vitrail, là même où Maxime est venu en 1911 et 1912, comme l’indique l’une des inscriptions. Entre les deux donatrices, Élisabeth de Belgique et Marie de Roumanie dont le maître-verrier a vraisemblablement reçu le soutien personnel, s’élève le calvaire de Penvern sur lequel est attaché par deux anneaux un linge rouge portant le portrait de Maxime. La représentation en est très fidèle, quasiment photographique. Le vitrail est intitulé « Compassion » ou « Les Saintes femmes au calvaire de Penvern ». Entre les deux reines, sur le tombeau que surmonte le calvaire de Penvern, on peut lire l’épitaphe de Maxime : « Maxime Échivard (1892-1914). Élève des Arts Décoratifs. Sergent au 117e R.I. 11e C. Tombé pour le génie latin : sa beauté, sa tradition. Fidèles et touristes, dans vos prières, souvenez-vous de lui. »
Stéphane Tison– Tombeau de lumière (openedition.org)
Littéralement, c’est un tombeau figuratif qu’édifie ici le maître-verrier à son fils, qui peut signifier peut-être l’acceptation de sa mort. La représentation du visage sur un linge qui rappelle clairement le voile de Véronique et identifie le défunt au Christ, tandis que des lys blancs courant le long du calvaire, l’associent à la fois à l’innocence et au deuil. Peut-être l’année 1923 a-t-elle été aussi celle de la découverte du corps, permettant plus facilement une acceptation de la mort qui fut refusée à tous les parents de soldats portés disparus. Toujours est-il que c’est ensuite sur l’ancien champ de bataille, à l’endroit où Maxime est tombé que l’artiste va poursuivre l’expression de ses sentiments douloureux.
Ce vitrail est désormais visible dans une pièce de l’église de Trébeurden.
Lire aussi :
– Annales de Bretagne
– Ouest France
23 randonneurs de l’association Rando-Rospez ont vivité la chapelle aujourd’hui et fait un compte-rendu photographique sur leur site web.
Merci à eux pour leur visite.
Voir : Rando Rospez
1 150
C’est le nombre de visiteurs comptés au cours de l’année 2023, en progression de 48% par rapport à l’an passé.
L’organisation des concerts cet été explique en partie cette évolution favorable, avec une pointe de fréquentation durant les mois en été.
Voir la série statistique complète sur : L’association
Un visiteur résidant en Suisse nous a adressé il y a quelques années une photo d’une aquarelle dessinée en 1940 pour son grand-père par un architecte des monuments historiques, Georges-Robert Lefort (1875-1954). On y remarque la cloche unique, touours solitaire aujourd’hui.
La notice biographique de M. Lefort disponible sur le Centre d’archives d’architecture contemporaine au biut du lien : cité de l’architecture.
Notre chapelle de Penvern avec sa nouvelle et robuste toiture n’a pas souffert de la tempête Ciaran.
Hélas, ce n’est pas le cas d’autres édifices et maisons de la région et notamment la chapelle du Yaudet dont la toiture a été sévèrement endommagée.
Les dégâts du Yaudet, qui sont visibles sur la photo ci-dessous (source Le Trégor), dévoilent sa charpente et nous renseignent sur la structure qui devait être celle de notre chapelle de Penvern avant qu’elle ne soit reconstruite en 1959.
Nous y découvrons en effet les dessous d’une charpente en coque de bateau inversée :
Nous espérons de tout cœur que la chapelle du Yaudet sera rapidement réparée.
Signé : Pierre Berbey
Lire aussi :
article du Télégramme
plateforme du patrimoine
La collection en ligne du « Musée de la préhistoire de Carnac » est passionant. Tapez « Trébeurden » dans la barre de recherche et vous tomberez sur des photos historiques de la commune, dont certaines de la Chapelle.
Lire aussi : https://collections.museedecarnac.com/