Klervi Rouyer, harpiste, et Neven Le Pennec, guitariste, ont formé le duo Endro. Ils proposent leurs propres compositions musicales.
À travers les sonorités et les timbres de leur deux instruments acoustiques et leur grande complicité, ils invitent le spectateur à un voyage musical traversant diverses ambiances sonores d’un univers sensible, chaleureux et pétillant.
Leur concert à la chapelle de Penvern se déroulera le mercredi 9 juillet de 18 à 19h15.
Entrée 12 EUR, gratuit pour les enfants de moins de 12 ans.
Nous en sommes en train de finaliser le programme culturel de cet été 2025 à la chapelle de Penvern.
Les grandes lignes sont résummées dans le document ci-dessous. Au fur et à mesure de leur confirmation, nous publierons sur nos médias tous les détails d’organisation de ces concerts et évènements.
L’accordéoniste Bogdan Nesterenko a enchanté le public de Penvern l’an passé. Il revient ce 23 juillet avec un nouveau programme et, toujours, son immense talent.
En collaboration avec le violoniste iranien Puria Kaini, le baryton basse et accordéoniste français Jean-Baptiste Mouret propose un concert aux sonorités originales et envoûtantes. Mêlant différents univers et styles musicaux dans un programme varié, le duo offre une expérience inspirée du Knaben Wunderhorn de Gustav Mahler, dans laquelle les auditeurs sont entraînés dans un voyage aux côtés de jeunes gens courant joyeusement à travers une forêt verdoyante ou chantant un adieu à leur bien-aimé.
Seront également à entendre des récits sombres de guerriers écossais ou de morts-vivants allongés sous des pommiers, à travers une harmonisation fascinante des Folksongs de Benjamin Britten, ainsi qu’une sonate pour violon du compositeur baroque François Francœur.
La compagnie Les Zazous a proposé une expérience immersive le vendredi 20 juin à 20h.
Elle n’aime pas les cases, elle aime les collaborations insolites entre l’image et le son, le lieu et le son, et parfois le public fait partie intégrante du processus créatif.
Quelques images de la répétition sur la page Facebook de la Compagnie
Le trio composé de Ryo Kojima (violon), Ludovic Levionnois (alto) et Jérémy Garbarg (violoncelle) jouera à la chapelle le 12 août à 20h30 le programme suivant.
J.S Bach, Variations Goldberg pour trio à cordes ; E. Dohnanyi, Sérénade pour trio à cordes op.10
Le groupe indien de Jodhpur est revenu donner un concert à la chapelle de Penvern ce samedi.
ShaizanShahidAyan
Ils s’étaient déjà produits deux fois à Penvern et, comme précédemment, ils l’ont fait sous le patronage de l’association Am’India, une organisation caritative qui s’engage au Rajasthan.
Les trois musiciens sont de la même famille : Shahid (tabla [percussion]) est le père d’Ayan (saranghi [instrument à cordes]) et l’oncle de Shaizan (bansuri [flûtes indiennes]). Ils viennent de Jodhpur au nord de l’Inde, une ville où il fait couramment 40 ou 45°C, alors ce soir sous les frimats de Penvern ils sont plutôt frigorifiés et attendent le début du concert sous des plaids.
Leur musique est inspirée de celle jouée dans les temples hindouistes et les demeures des riches maharajas. Basée sur une rytmique à 16 temps elle permet à Ayan et Shaizan d’improviser des mélodies répétitives qui se répondent l’une l’autre, parfois agrémentées de la voix d’Ayan qui vient se surajouter dans ce dialogue lancinant. Chaque morceau dure de 20 à 30 minutes.
Le saranghi est l’instrument le plus « exotique » pour notre culture occidentale. Il émet grodo-modo le son d’un alto lorsque les trois cordes principales sont jouées avec un archet. Mais il est construit également avec trente-cinq cordes accessoires qui sont frappées avec les doigts comme intermède entre les longues mélopées tirées des trois cordes majeures.
Un téléphone mobile est posé devant eux qui émet un son métallique mono-note durant tout le concert, servant de fond sonore sur lequel sont posées les couches instrumentales et vocales créées par les musiciens.
Le premier morceau chanté raconte la longue attente d’une femme dans un village qui s’impatiente de ne pas voir revenir son mari parti travailler à la ville. Il revient heureusement dans son foyer et la rythmique s’accélère en même temps que s’apaise le coeur de l’épouse inquiète, puis rassurée. Une histoire éternelle.
La musique est méditative et empreinte de spiritualité comme ils nous l’expliquent (en anglais), c’est « la nourriture de l’âme ». Conscients de jouer dans une église catholique, ils dédient leur dernier morceau « à Jésus » qui comme l’hindouisme délivre un message d’amour universel.
Avant de nous quitter ils remercient le public du chaleureux accueil reçu en Bretagne et Elisabteh Quintin qui, à la tête de l’association caritative Am’India, les aide à se produire en France depuis plusieurs années et à… trouver des aliments pimentés lors de leurs tournées pour se souvenir de leur pays lointain.
Ils nous font redécouvrir le côté universel de la musique qui peut réunir les continents et les religions.
Le concert « L’Europe humaniste » a été présenté cet après-midi par l’ensemble Capriol & Cie qui se produit régulièrement à la chapelle de Penvern.
Martine Meunier et Isabelle DiverchyIsabelle DiverchyMathias Mantello Nathalie Le GaouyatNathalie Le Gaouyat et Ingrid Blasco
Les cinq musiciens ont présenté un programme tout en subtilité parcourant la musique de cette époque à travers des pièces en français, en allemand, en italien et en espagnol. Ces quatre pays furent traversés par ce grand mouvement culturel européen qui présageait l’âge moderne et fit beaucoup pour le développement de l’art et la culture.
Un poème écrit par François 1er et mis en musique par Antoine Gardane débute cette soirée.
Doulce mémoire en plaisir consumée Ô siècle heureulx qui cause tel sçavoir La fermeté de nous deux tant aymée, Qui à nos maulx, a sceau si bien pourvoir Or maintenant a perdu son pouvoir, Rompant le but de ma seule esperance, Servant d’exemple à tous piteux à veoir, Fini le bien le mal soudain commence.
Poème de François 1er (1494-1547)
Capriol & Cie utilise avec bonheur les instruments d’époque, vielle à roue, épinette, percussions pour entourer les voix soprano et alto des deux chanteuses et nous plonger ainsi dans l’atmosphère de cette époque. Isabelle nous précise que la renaissance fut l’âge « de la beauté et du savoir » et que même l’esthétique des instruments suit ce précept : « ils sont beaux, y compris à l’intérieur ! »
Le cadre de la chapelle est particulièrement approprié puisqu’elle date de la même époque. Les musiciens se sentent portés par cette proximité et délivrent une très belle prestation qui a enchanté les spectateurs venus nombreux.
Après le concert, un moment convivial a été organisé, avec tisane et vin chaud pour retrouver un peu de chaleur. Les spectateurs ont pu rencontrer les musiciens, entendre leurs explications sur les instruments et la musique. Pour ceux qui ne connaissaient pas encore la chapelle ce fut aussi l’instant de la découverte de ce joyau de l’art religieux breton.
La présentation du concert
L’ensemble Capriol & Cie se consacre à la musique profane de la Renaissance.
Enregistrement du 1 janv. 2019 – Capriol & Cie. Ingrid Blasco, vielle à roue Isabelle Diverchy, chant et épinette Nathalie Le Gaouyat, viole de gambe et vielle à roue Mathias Mantello, percussions Martine Meunier, chant
Trobairitz est le féminin de troubadour, du verbe occitan trobar : trouver. Trobairitz est donc celle qui trouve les bons mots pour composer des chansons comme ils l’ont illustré cesoir avec ce beau concert.
Concert Trobairitz (24/08/2024)
« Dames de Cœur » est dédié à ces femmes poétesses, oubliées de l’Histoire mais fort présentes dans le monde courtois et aristocratique des XIIe et XIIIe siècles en Occitanie. Bien que certaines d’entre elles aient été à la fois poétesses et compositrices, aucune des mélodies associées à ces textes ne nous est parvenue. Ingrid Blasco a donc composé des musiques originales pour chacune des poésies qui comptent ce carnet courtois, dont les pages continuent de nous émouvoir au plus profond, malgré les siècles nombreux qui nous séparent de leurs autrices. Ces pièces chantées côtoient des pièces instrumentales médiévales, souvent anonymes, certaines échappées du Manuscrit du Roi, dépoussiérées par les influences de chacun des musiciens.