L’artiste Râmine sera exposé à la chapelle cet été du 14 juillet au 14 août 2025. Il se présente lui-même ainsi :
Artiste peintre et sculpteur maritime, je réalise des œuvres inspirées du monde de la mer et des marins.
Formé à l’ethnologie maritime et après une formation à l’École Nationale des Art-Déco j’exerce à Brest depuis 1991. Par mes recherches et mes voyages je mets en valeur les activités du monde maritime à travers mon art. Je réalise des peintures sur carte marines anciennes, des sculptures en matériaux recyclés, et j’édite des livres. Actif en France et à l’international pour des projets personnels et des collaborations avec les institutions publiques et privées.
Butineur des mémoires portuaires et observateur des prouesses humaines, je suis un contemplateur des civilisations maritimes.
De mes voyages, de mes lectures, rencontres et découvertes, j’extrais la substance onirique nécessaire à ma création graphique.
Voir le site web de l’artiste
Avant de venir sur place à partir du 14 juillet, vous pouvez en savoir plus sur Râmine et ses créations en cliquant sur le lien suivant :
Le trio composé de Ryo Kojima (violon), Ludovic Levionnois (alto) et Jérémy Garbarg (violoncelle) jouera à la chapelle le 12 août à 20h30 le programme suivant.
J.S Bach, Variations Goldberg pour trio à cordes ; E. Dohnanyi, Sérénade pour trio à cordes op.10
Nous en sommes en train de finaliser le programme culturel de cet été 2025 à la chapelle de Penvern.
Les grandes lignes sont résummées dans le document ci-dessous. Au fur et à mesure de leur confirmation, nous publierons sur nos médias tous les détails d’organisation de ces concerts et évènements.
La compagnie Les Zazous a proposé une expérience immersive le vendredi 20 juin à 20h.
Elle n’aime pas les cases, elle aime les collaborations insolites entre l’image et le son, le lieu et le son, et parfois le public fait partie intégrante du processus créatif.
Quelques images de la répétition sur la page Facebook de la Compagnie
Le Pardon de la chapelle de Penvern s’est déroulé ce dimanche 1er juin 2025.
La messe a été célébrée à 11h00 par le père Dominique Tréboulet, secondé par le père Roger Baudoin et le diacre Hervé Descond. Michel Le Coz, sacristain, a coordonné l’organisation de cette messe.
La pluie s’est arrêtée juste à temps pour accueillir les invités. Le carillon a rassemblé les derniers retardataires. La chapelle était pleine avec au moins trois générations de fidèles. Le chant des oiseaux passait par les portes restées ouvertes et se mêlait aux récitations religieuses.
A l’issue de la messe un pot de l’amitié offert par la paroisse a réuni tous les participants pour un agréable moment de convivialité.
Le pot de l’amitiéLe père Tréboulet entouré de deux randonneurs de passage , Pierre Berbey à gauche et Didier Julienne à droite
Le groupe indien de Jodhpur est revenu donner un concert à la chapelle de Penvern ce samedi.
ShaizanShahidAyan
Ils s’étaient déjà produits deux fois à Penvern et, comme précédemment, ils l’ont fait sous le patronage de l’association Am’India, une organisation caritative qui s’engage au Rajasthan.
Les trois musiciens sont de la même famille : Shahid (tabla [percussion]) est le père d’Ayan (saranghi [instrument à cordes]) et l’oncle de Shaizan (bansuri [flûtes indiennes]). Ils viennent de Jodhpur au nord de l’Inde, une ville où il fait couramment 40 ou 45°C, alors ce soir sous les frimats de Penvern ils sont plutôt frigorifiés et attendent le début du concert sous des plaids.
Leur musique est inspirée de celle jouée dans les temples hindouistes et les demeures des riches maharajas. Basée sur une rytmique à 16 temps elle permet à Ayan et Shaizan d’improviser des mélodies répétitives qui se répondent l’une l’autre, parfois agrémentées de la voix d’Ayan qui vient se surajouter dans ce dialogue lancinant. Chaque morceau dure de 20 à 30 minutes.
Le saranghi est l’instrument le plus « exotique » pour notre culture occidentale. Il émet grodo-modo le son d’un alto lorsque les trois cordes principales sont jouées avec un archet. Mais il est construit également avec trente-cinq cordes accessoires qui sont frappées avec les doigts comme intermède entre les longues mélopées tirées des trois cordes majeures.
Un téléphone mobile est posé devant eux qui émet un son métallique mono-note durant tout le concert, servant de fond sonore sur lequel sont posées les couches instrumentales et vocales créées par les musiciens.
Le premier morceau chanté raconte la longue attente d’une femme dans un village qui s’impatiente de ne pas voir revenir son mari parti travailler à la ville. Il revient heureusement dans son foyer et la rythmique s’accélère en même temps que s’apaise le coeur de l’épouse inquiète, puis rassurée. Une histoire éternelle.
La musique est méditative et empreinte de spiritualité comme ils nous l’expliquent (en anglais), c’est « la nourriture de l’âme ». Conscients de jouer dans une église catholique, ils dédient leur dernier morceau « à Jésus » qui comme l’hindouisme délivre un message d’amour universel.
Avant de nous quitter ils remercient le public du chaleureux accueil reçu en Bretagne et Elisabteh Quintin qui, à la tête de l’association caritative Am’India, les aide à se produire en France depuis plusieurs années et à… trouver des aliments pimentés lors de leurs tournées pour se souvenir de leur pays lointain.
Ils nous font redécouvrir le côté universel de la musique qui peut réunir les continents et les religions.