Auteur/autrice : Hervé

  • Un vitrail patriotique

    Un vitrail patriotique

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    Des recherches historiques menées de façon continue par les membres de l’association ont permis de tracer l’histoire d’un vitrail créé par le maître-verrier Albert Échivard (1866-1939) pour la chapelle de Penvern. Son fils Maxime (1892-1914), lui aussi artiste verrier suivant des études aux Arts décoratifs, a été tué au cours de la bataille de la Somme en 1914 à 22 ans lors de la 1ère guerre mondiale. Albert va ensuite consacrer son oeuvre pour conserver la mémoire de son fils tombé au champs d’honneur, parmi tant d’autres.

    Echivard représente son fils dans ses vitraux, mêlé à l’imagerie religieuse, pour maintenir l’image du fils défunt. L’un d’eux est posé dans la chapelle de Penvern sur lequel le visage de Maxime est représenté entre les deux donatrices, Élisabeth de Belgique et Marie de Roumanie. Maxime avait visité Penvern au début des années 1910.

    En 1923, Albert réalise le premier vitrail spécifiquement consacré à la mémoire de son fils. C’est dans une petite chapelle de Trébeurden, dans le hameau de Penvern (Côtes d’Armor) qu’est posé ce vitrail, là même où Maxime est venu en 1911 et 1912, comme l’indique l’une des inscriptions. Entre les deux donatrices, Élisabeth de Belgique et Marie de Roumanie dont le maître-verrier a vraisemblablement reçu le soutien personnel, s’élève le calvaire de Penvern sur lequel est attaché par deux anneaux un linge rouge portant le portrait de Maxime. La représentation en est très fidèle, quasiment photographique. Le vitrail est intitulé « Compassion » ou « Les Saintes femmes au calvaire de Penvern ». Entre les deux reines, sur le tombeau que surmonte le calvaire de Penvern, on peut lire l’épitaphe de Maxime : « Maxime Échivard (1892-1914). Élève des Arts Décoratifs. Sergent au 117e R.I. 11e C. Tombé pour le génie latin : sa beauté, sa tradition. Fidèles et touristes, dans vos prières, souvenez-vous de lui. »


    Littéralement, c’est un tombeau figuratif qu’édifie ici le maître-verrier à son fils, qui peut signifier peut-être l’acceptation de sa mort. La représentation du visage sur un linge qui rappelle clairement le voile de Véronique et identifie le défunt au Christ, tandis que des lys blancs courant le long du calvaire, l’associent à la fois à l’innocence et au deuil. Peut-être l’année 1923 a-t-elle été aussi celle de la découverte du corps, permettant plus facilement une acceptation de la mort qui fut refusée à tous les parents de soldats portés disparus. Toujours est-il que c’est ensuite sur l’ancien champ de bataille, à l’endroit où Maxime est tombé que l’artiste va poursuivre l’expression de ses sentiments douloureux.

    Stéphane TisonTombeau de lumière (openedition.org)

    Ce vitrail est désormais visible dans une pièce de l’église de Trébeurden.

    Lire aussi :
    Annales de Bretagne
    Ouest France

  • Des visiteurs de Rando Rospez

    Des visiteurs de Rando Rospez

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    23 randonneurs de l’association Rando-Rospez ont vivité la chapelle aujourd’hui et fait un compte-rendu photographique sur leur site web.

    Merci à eux pour leur visite.

    Voir : Rando Rospez

  • Nombre de visiteurs en 2023

    Nombre de visiteurs en 2023

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    1 150

    C’est le nombre de visiteurs comptés au cours de l’année 2023, en progression de 48% par rapport à l’an passé.

    L’organisation des concerts cet été explique en partie cette évolution favorable, avec une pointe de fréquentation durant les mois en été.

    Voir la série statistique complète sur : L’association

  • Une aquarelle de 1940

    Une aquarelle de 1940

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    Un visiteur résidant en Suisse nous a adressé il y a quelques années une photo d’une aquarelle dessinée en 1940 pour son grand-père par un architecte des monuments historiques, Georges-Robert Lefort (1875-1954). On y remarque la cloche unique, touours solitaire aujourd’hui.

    La notice biographique de M. Lefort disponible sur le Centre d’archives d’architecture contemporaine au biut du lien : cité de l’architecture.

  • Tempête dans le Trégor

    Tempête dans le Trégor

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    Notre chapelle de Penvern avec sa nouvelle et robuste toiture n’a pas souffert de la tempête Ciaran.

    Hélas, ce n’est pas le cas d’autres édifices et maisons de la région et notamment la chapelle du Yaudet dont la toiture a été sévèrement endommagée.

    Les dégâts du Yaudet, qui sont visibles sur la photo ci-dessous (source Le Trégor), dévoilent sa charpente et nous renseignent sur la structure qui devait être celle de notre chapelle de Penvern avant qu’elle ne soit reconstruite en 1959.

    Source : Le Trégor

    Nous y découvrons en effet les dessous d’une charpente en coque de  bateau inversée :

    • Celle-ci suit la forme arrondie des aisselliers ;
    • Les fermes, arbalétriers, pannes et la poutre faîtière en treillis paraissent assez souples ;
    • Les pièces de bois sont sommairement travaillées en comparaison de celles des charpentes actuelles.

    Nous espérons de tout cœur que la chapelle du Yaudet sera rapidement réparée.

    Signé : Pierre Berbey

    Lire aussi :
    article du Télégramme
    plateforme du patrimoine

  • Concert de l’ensemble Trobairitz le 29/10/2023

    Concert de l’ensemble Trobairitz le 29/10/2023

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    Le 29 octobre l’ensemble « trobairitz » s’est produit à la Chapelle et mis en lumière les poétesses du Moyen Age, un peu les oubliées de l’histoire. Elles étaients pourtant présentes dans le monde courtois et aristocratique des XIIe et XIIIe siècles en Occitanie.

    Bien que certaines d’entre elles aient été à la fois poétesses et compositrices, aucune des mélodies associées à ces textes n’ont été retrouvées. C’est ingrid Blasco qui a écrit spécialement les musiques pour chacune de ces poésies. Une place est faite également à Christine de Pizan, autrice reconnue depuis les années 1970 et dont les textes, écrits vers 1406, proviennent du manuscrit de la reine et offert à la reine de France, Isabeau de bavière en 1414.

    Trobairitz est le féminin de troubadour, du verbe occitan trobar « trou-ver », c’est à dire celles qui trouvent les bons mots pour composer des chansons.

  • Le musée de préhistoire de Carnac

    Le musée de préhistoire de Carnac

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    La collection en ligne du « Musée de la préhistoire de Carnac » est passionant. Tapez « Trébeurden » dans la barre de recherche et vous tomberez sur des photos historiques de la commune, dont certaines de la Chapelle.

    Lire aussi : https://collections.museedecarnac.com/

  • La Chapelle vue du ciel

    La Chapelle vue du ciel

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    Chapelle de Penvern

    Prise de vue : le 2 septembre 2023, par Julien de Penvern.

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  • Forum des associations de Trébeurden (09/09/2023)

    Forum des associations de Trébeurden (09/09/2023)

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    L’Association des Amis de la Chapelle de Penvern était présente au forum des associations organisé par la Mairie de Trébeurden le 9 septembre de 14 à 18h au Sémaphore.

    Lire aussi : Forum des associations 2023

  • Concert « Allons voir si la rose » le 30/08/2023

    Concert « Allons voir si la rose » le 30/08/2023

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    Ce mercredi la compagnie « Capriol & Cie » s’est produite à la Chapelle de Penvern pour un concert de musique de la renaissance.

    Les musiciens

    • Ingrid Blasco
      • vieille à roue
    • Isabelle Diverchy
      • chant, épinette
    • Nathalie Le Gaouyat
      • vielle à roue , viole de gambe
    • Mathias Mantello
      • Percussion
    • Martine Meunier
      • Chant

    Lire aussi : Concert « Appelons Nau »